jeudi 14 août 2008

Jericocoara

4 nuits passees a "Jeri", bon moyen de lever completement le pied avant le retour... l hotel un peu a l ecart nous a permis de ne pas trop cotoyer les touristes, pas si nombreux que ca. Les journees se sont paisiblement ecoulees entre marche sur la plage, ostheo quebecoise pour le genou de Boc (et de me poser la question une fois de plus : comment decide t on de venir definitivement s installer dans ce type d endroit ????), decouverte de la planche a voile, traditionnelle caipi le soir, bref.... 4 jours plutot agreables !
Nous repartons cette nuit pour Rio, apres avoir parcouru 280kms jusque Fortaleza en... 7h30 ! Sur une route asphaltee, pourtant, sur les 250 derniers kms.
Le cote positif : cela nous permet de patienter un peu moins longtemps a l aeroport (decollage a 2h40).

mardi 12 août 2008

Samedi, en route pour Jericocoara

La route est longue jusque Jericocoara, 400 kms le long de la cote, et pas forcement rapide avec 4 bus differents. On opte plutot pour un 4*4, que nous partageons avec une suisse et un couple d'israeliens excellents, et qui nous permet de faire le trajet en direct, avec une bonne partie sur le plage, et quelques traversees de rivieres une nouvelle fois.
Jericocoara est sans doute un ancien village paisible de routards, qui s'est tout de meme bien developpe... les routes ne sont pas goudronnees, et l'architecture des maisons (ou plutot boutiques a touristes...) plutot jolie, mais le bouche a oreille a bien fait son oeuvre, et le lieu, s'il reste paisible, est deja bien connu des touristes.
Enfin, j'exagere, c'est tout de meme tres tres tranquille, et l'endroit est tres chouette. Nous en profitons pour marcher (beaucoup), et decouvrir de nouveaux sports... le sand surf pour Boc : du surf sur le sable donc... sympa en descendant, mais les remontees dans les dunes me semblent penibles... j'essaie pour ma part la capoeira, sur la plage, le soir. Vraiment sympa, et permet de decouvrir des muscles dont je ne soupconnais pas l'existence....
Hier soir, invitation a diner par les israeliens, qui ont negocie la cuisine de la pousada. Nous etions responsables de la caipirinha, faite maison et delicieuse.
Demain, nous continuons le long de la cote, en direction de Mundau (a priori moins touristique).

lundi 11 août 2008

Cabure

Vendredi, nous partons de Barreirinhas en petit bateau a moteur, en direction de Cabure, hameau situe entre une riviere et l'ocean, juste avant l'embouchure. Petit hameau, vraiment, avec 3 pousadas, et globalement rien (courant electrique quelques heures par jour).

Tiens, une grenouille vient de sauter sur ma souris, je ne peux plus m'en servir... ah, elle passe sur l'ecran maintenant...
Bref...

Donc, arrivee en fin de matinee a Cabure, apres 3h de bateau a moteur, et quelques pauses, dont une qui nous permet de decouvrir un phare (mais que fait-il la ?), et une autre d'etudier le singe mangeur de coco...

















Journee pour le coup extremement paisible, et preparation du depart pour Jericocoara, "la" plage a decouvrir dans le coin.

dimanche 10 août 2008

Que mange-t-on au Bresil ?

Beaucoup de fruits : des connus comme l'ananas, la papaye, la mangue, l'avocat (consideres comme des fruits), ou des moins connus comme la mangaba, le maracuja (fruit de la passion).
La coco, evidemment, que l on trouve dans les plats ou dont on boit le jus dans des cocos congelees, et le caju, fruit accompagnant les noix de cajou.
Beaucoup de jus de fruits (les bresiliens adorent ajouter une tonne de sucre...) ou de "vitaminas" (sorte de milk shake).
Le coca et autres sodas ultra sucres sont bien entendu tres presents.
La nourriture de base est composee de riz et de haricots (rouges, noirs, bruns), que l on trouve avec a peu pres tous les plats. Tres peu d autres legumes jusqu a present.
Beaucoup de viande egalement, du boeuf, du porc et du poulet. Soit grillee (comme dans les churrasqueria), soit en sauce. La viande est plutot bonne, meme dans les restaus les plus populaires, et ce malgre les conditions de conservation traditionnelles dans ces pays... (pour etre sur de ne jamais rompre la chaine du froid, ne surtout pas commencer a refrigerer ou congeler).
Le pao de queijo est top, tres proche de la goujere.
Beaucoup de crepes egalement, faites a base de tapioca (le tapioca etant la farine extraite des racines de manioc), avec du fromage, du jambon, de la coco, du sucre, du chocolat, de la banane,... tres nourrissant, on peut en trouver partout dans les rues.
Les plats sont le plus souvent proposes pour 2 personnes (comme j'adore partager au restau...).
On trouve des restaurants partout, et des vendeurs de rue bien entendu.

Les elections


Voici le plus beau camion permettant de diffuser les chansons electorales que nous avons croise.
Vraiment surprenantes ces elections. Dans chaque ville ou village, on croise des voitures, des velos dont les haut parleurs diffusent a tue tete les chansons des candidats. Ces chansons sont romantiques ou rythmees, dignes de n importe quel chanteur populaire, et chaque candidat en cree plusieurs les paroles etant du niveau "Roberto Ferreira est mon prefet - c est le meilleur - meme les enfants l adorent - je vais voter pour lui". Un grand niveau donc. Les enfants des villages dansent sur les creations les plus rythmees en reprenant les paroles.
Un grand nombre de bresilien ne sachant pas ou mal lire, les candidats ont egalement un numero (de 1 chiffre a 5 chiffres), les numeros etant plus faciles a retenir qu un nom complique a l ecrit. Le numero est donc lui aussi integre dans les paroles et matraque toute la journee. Le jour des elections, chacun pourra ainsi facilement reconnaitre le numero de leur candidat, et voter pour lui...
Marrant, mais les elections ayant lieu en octobre, probablement un peu saoulant a force...

Barreihinhas - Dos Lencois Maranhenses

Barreirinhas est une petit ville a 270 kms au sud oueste de Sao Luis, porte d entree du parc national Dos Lencois Maranhenses.

Nous sommes pres de la mer, toujours au nord du pays. Dans le parc, des dunes a perte de vue, jusqu a 40 m de haut, au milieu desquelles se trouvent des milliers de petits lacs d eau douce.

Arrives a 9h apres 4h de mini bus, nous trouvons facilement un hotel sympa et partons a la recherche d une agence organisant des randos dans le fameux parc. Il fait chaud... nous sommes prets de l equateur... il n est que 9h... au milieu d un desert... on comprend rapidement pourquoi aussi peu d agences proposent ne serait ce qu une marche d une journee... Decouverte donc du village,



tout petit, au milieu du sable, plutot agreable, et on decide de choisir un aller retour classique en 4*4 pour l apres midi nous permettant de decouvrir le coin. Apres 1h de route sur une piste au milieu des arbres, nous arrivons au pied des dunes. Petite montee (dans le sable mou, sous le soleil, on a vraiment bien fait d abandonner cette idee de rando...), pour decouvrir des paysages superbes... Nous marchons dans le sable, prenons le temps de nager dans les lacs, les mecs de faire des roulades sur les dunes... en attendant le coucher de soleil, splendide...






jeudi 7 août 2008

Alcantara

Nous avons passe cette 2nde journee a Alcantara, au nord ouest de Sao Luis. Le village est a 200 kms par la route, mais 1h30 de bateau (22 kms). Encore une ville fondee au 17eme siecle, enrichie grace a la canne au sucre et au coton, plus importante que Sao Luis a l'epoque. Aujourd'hui, la ville est devenue un petit village (5,000 hab), tres calme, sans circulation, de quoi passer une journee bien tranquille.
Pas tres loin, se trouve le tres celebre CLA (Centro de Lancamento de Alcantara), base de lancement du tres dynamique programme spatial bresilien. Programme un peu ralenti depuis l'explosion d une fusee en 2003 (21 morts), echec qui succedait a 2 autres echecs recents....
Nous partons donc du port ce matin, avec le choix entre naviguer sur une lancha (bateau a touristes) ou sur un catamaran, beaucoup plus drole car on peu s'assoir devant... Marrant de voir les 2 vendeurs de billets cote a cote nous lister l'un apres l'autre leurs arguments de vente du meilleur moyen de transport.... oui mais avec la lancha tu vas avoir envie de vomir, oui mais avec le catamaran tu vas etre mouille, et la lancha va plus vite, etc, etc... ils etaient d'ailleurs morts de rire eux meme.
Bref, nous voici donc arrives a Alcantara, plutot tres tranquille comme prevu.
La photo en noir et blanc est peut etre un peu trop representative des batiments pas encore renoves...















Le retour fut aventurier... Depart a 17h30, nous arrivons a Sao Luis la nuit tombee.
La maree etant basse, nous ne pouvons amerrir d'ou nous sommes partis, le bateau nous laisse donc sur une plage... paumes... en pleine nuit... le fait que d'autres touristes soient avec nous tend a nous rassurer, et au final la situation nous amuse. Nous partons donc a la recherche d'une route puis d'un taxi... on finit par tomber sur une route a peu pres passante (on a d'ailleurs pu apercevoir quelques belles maisons, nous sommes dans le quartier riche, une chance !), et c'est la proprietaire meme du bateau qui nous prend en stop ! Notre portugais est malheureusement trop faible pour lui demander qu'elle nous explique pourquoi elle ne met pas en place une navette (ou au moins nous informer avant...), et nous sommes trop contents que l'aventure ne se soit pas transformee en vraie galere...
Demain, nous reprennons la route vers l'est, randonnee dans un parc de dunes.

mardi 5 août 2008

En route pour Sao Luis

Depart ce matin tres tot de l'hotel pour prendre l'avion de 5h20. Nous avions reserve un taxi a 3h50, pour 30 Realis, et bien entendu le chauffeur a dit qu'il avait compris 3h30, et que donc il attendait depuis 20 min, et que donc 30 realis cela ne suffisait plus, etc, etc... Toujours le meme cinema, souvent drole au final, il suffit de s'y faire et de repondre gentiment... Boc a parle foot pour le calmer un peu (la recette internationale qui fonctionne toujours), et pour les aficionados, sachez que Juninho (dont je sais qu'il joue a l'OL) (a joue ?) vient de la region de Recife, le PERNAMBUCO.

Sao Luis est dans l'etat de Maranhao, au nord du pays. La ville se situe a 1500km de Recife, d'ou nous decollons, et nous sommes maintenant a 3000 kms de Rio... (plein nord). Non l'objectif n'etait pas de parcourir le plus de kms possibles, mais bon, le pays est grand, et cette region particulierement chouette a decouvrir.

Arrives donc tres tot a l'aeroport, ou, soit dit en passant, les contraintes de securite feraient rire n'importe quel terroriste, nous decouvrons que notre avion est une sorte de navette a multiples arrets ! D'abord Fortaleza, puis Sao Luis, puis Belem, etc, etc... pour finir a Manaus (en Amazonie ou nous n'irons pas).

La ville de Sao Luis a ete fondee par les francais au debut du 17eme, et doit donc son nom a Louis 13. Tres beau centre historique, en cours de renovation (classe au patrimoine mondial de l'humanite lui aussi), au bord de la plage (polluee et peu praticable a cet endroit). Pour le reste, une petit ville de 800,000 habitants, assez peu dynamique et parmi les plus pauvres du pays.

Ce matin, organisation des jours a venir. Pour le coup, le Bresil est un pays pour routards des que l'on sort des clubs de vacances... vraiment peu d'infrastrutures pour se renseigner voire acheter des billets, et pour ce qui est de la communication, portugais obligatoire.... On devrait pouvoir partir dans le parc national dos Lensois Maranhenses jeudi matin.

Puis "gestion de crise", puisque Boc s'est fait pirate sa carte, d'ou 2 retraits sauvages et pas moins de 17 essais supplementaires.... opposition, etc, etc, bref, rien de bien grave au final...

Enfin, petit arret chez le coordonnier pour reparer la chaussure de rando... voir photo ci dessous... et bien le resultat depasse toutes les attentes !









L apres midi, decouverte du centre ville historique, avant d'aller marcher le long d'une plage (activite presque traditionnelle desormais...), ce qui nous sert plutot de pretexte a prendre un bus qui traverse la ville (toujours un bon moyen d'avoir une vue d'ensemble, il ne manque que le guide pour decrire le coin !).

Olinda - Sous le soleil




Lundi, le soleil est la ! La temperature egalement, nous prenons 15 degres...
Aujourd'hui grande balade le long de l'eau, au milieu de nulle part... on dejeune des crevettes dans un restau a moitie abandonne (on ne fait decidemment pas tellement attention cette annee...) avec une coco gelee en boisson.


Les guides nous proposent bien entendu de nous rendre a la plage en taxi, mais le bus reste le moyen le plus chouette pour prendre la temperature. En chemin, on assiste encore a la montee en puissance des elections locales, avec velos qui defilent en jouant les chansons-slogans a fond (excellent... vieux airs locaux populaires sur theme de glorification des candidats) ou autres soutiens qui repeignent les murs aux noms des candidats.
Ce soir, nouvelle soiree au marche local, avec approche plus moderee de la caipi...
La journee s'ecoule doucement, nous decollons demain pour Sao Luis a 5h du mat.

Olinda - mi pluie mi soleil

Dimanche : et oui, ca n est pas un reve, il pleut a seau lorsqu'on ouvre les yeux...
Une belle opportunite de lever le pied, et de prendre un peu plus notre temps....
Operation preparation du reste du voyage, en allant a l'aeroport. Les prochaines etapes etant Fortaleza (12h de bus) et / ou Sao Luis (20h de bus), on choisit l'option avion.
On prend donc 1 premier bus de ville pour rejoindre une station de metro. Toujours fascinant de voyager avec ce type de bus, les pasagers n'ayant pas l'habitude de voir des touristes. L'avantage etant que, d'un naturel sympa, ils nous viennent en aide facilement et on est a peu pres surs de ne pas se perdre !
L'avantage egalement de ces pays est que, les locaux ayant assez peu de voitures, le nombre de bus de ville est important et on peut en prendre n'importe ou, a peu pres n'importe quand.
On galere un peu pour nous rendre a l'aeroport, entre bus, metro qui ne circule pas le dimanche, re-bus, mais cela nous donne une belle occasion de visiter Recife (et nous sommes ainsi bien certains que la ville est affreuse...).
Au retour, meme aventure, qui nous permet de sympathiser avec au moins 4 bresiliens differents, dont une bresilienne, totalement improbable, qui vend des frites a l'arret de bus, et est folle des francais...Tout le monde nous aide a trouver notre chemin.
Le beau temps est a peu pres revenu... ce qui nous permet de pleinement profiter de la soiree dans le vieil Olinda. Sur la place Praca do se, en haut de la ville, musique et boui-bouis qui vendent de tout permettent d'animer la soiree chaque dimanche. Excellente ambiance, et excellente caiphirina...
On se nourrit de brochettes de frango (poulet) et de tapioca de queijo (crepe de tapioca au fromage). Pas tres leger, mais tres local.
La ville est assez surprenante : assez jolie et agreable sous le soleil, pas mal d'artistes tendance bobo (quoi que le terme reste meconnu ici...), jolies rues, et tres tres peu de touristes.

Olinda - Decouverte pluvieuse

Bon... on ne se laisse pas mourir et on se laisse seduire par Alberes, l'un des 150 guides de la ville (selon la legende locale, il y a plus de guides que de touristes... de ce que l'on a vu, c est tres probable). Il nous fait faire la visite guidee du centre historique, qui se revele fort sympatique avec ses yeux d'expert (et malgre la pluie qui ne cesse pas). Eglises baroques construites au 16eme siecle et entierement conservees, autres eglises detruites pas les hollandais protestants quand ils ont occupe la region au 17eme, etc, etc...
Alberes nous explique qu il fait partie d'une association qui s'occupe des enfants des rues de Olinda. Il a 24 ans, en fait 35, et nous fait une visite plutot sympa et detaillee en portugais (et oui, on comprend tout... trop facile le portugais).

samedi 2 août 2008

Recife et Olinda


Nous continuons notre route vers le nord a travers le Nordeste.
Nous arrivons dans l'etat du Pernambuco, fonde des la naissance du Bresil au 16eme. Etat tres puissant jusqu'au 19eme grace a la culture de la canne a sucre, avec pour capitale Olinda (400 000 hab) puis Recife (1,5 millions d habitants). Le developpement de la betterave a sucre en Europe a ete a l'origine du debut du declin de la region, au profit du sud (Rio et Sao Paulo ayant profite au 18 eme de l'arrivee du grain de cafe).
Des le milieu des annees 70, avec la 1ere crise petroliere, la gourvernement a toutefois decide d'investir dans la recherche de solutions alternatives au petrole avec le plan Pro Alcool. Aujourd'hui, tout le parc automobile bresilien roule a l'ethanol, biocarburant a base de canne a sucre, ce qui a permis de dynamiser de nouveau la culture dans la region. Toutefois, si Recife reste une ville tres importante, elle n'a pas retrouve sa position economique historique.
Arrives donc ce matin a 9h, avec 2h30 de retard, soit un total de 15h30 de bus... sans compter que, nous pensions prendre un raccourci en passant par Feira mais le bus est tout de meme passe par Salvador... Les joies de la communication locale...
Le plus drole etant qu'il pleut a seau depuis notre arrivee... ce qui reduit considerablement les possibilites de divertissement dans le pays...
Bref...
Nous prenons le train de banlieue qui mene de la gare de bus (glauque a souhait, cela va de soi...) a Recife, pour decouvrir une ville immense, et pas tres attractive (l'une des villes les plus pauvres et dangeureuses du pays). Les favelas se succedent les unes et autres, et nous avons un peu l'air de martiens dans le RER.... Au centre, nous prenons donc un taxi en direction d'Olinda, la petite ville voisine. Succession de ruelles et de maisons coloniales joliement peintes, la ville a du charme malgre l'averse qui decidemment de faiblit pas.... (ils n'ont pas invente les tongs qui resistent a la pluie...).
On ne se laisse pas aller, et on deniche une super petite pousada, puis un restau tout aussi agreable... ce qui nous permet de patienter quelques heures a l'abri.

vendredi 1 août 2008

Sur la route de Recife - Passage par Feira de Santana


Depart ce matin tot pour Feira de Santana, sur la route de Recife. La route va etre un peu longue, mais nous allons essayer d'alterner avion et bus pour profiter des paysages et prendre notre temps.
Feira de Santana est a environ 1h30 de route de Salvador, a l'interieur des terres. Aucun interet, si ce n'est la decouverte d'une "vraie" ville bresilienne : vendeurs partout, tout et n'importe quoi, grandes avenues, petits immeubles plutot delabres, du monde, de l'animation, bref, on a le sentiment de s'integrer un peu plus dans le pays. D autant qu'on a appris quelques mots de portugais, et nous sommes parfaitement capables de nous debrouiller avec des mots de base ! (un jus d orange sans sucre sans glacon, combien ca coute, ou est la gare routiere, non c'est trop cher, bref, les basiques de la survie du voyageur dans le pays !).
Nous avons quelques heures a tuer avant de prendre le bus de nuit pour Recife, et nous en profitons pour aller visiter le Rungis local. Bien evidemment, on commence par les etals de viande le grand classique), puis les immenses etals de fruits et legumes, poissons, etc... Pas toujours tres appetissants, mais on adore vraiment l'atmosphere, comme a chaque fois.
Nous assistons a l'arret d'un voleur par les flics, qui a manque se faire lincher par la foule...
On decide de manger sur place (la ou ailleurs, globalement, les aliments de base viennent du marche... donc...), dans un restau au kilo : grande specialite du coin, on met tout un tas d'aliments dans son assiette (des crudites a la viande), et on paie au poids... pas de la grande gastronomie evidemment, mais ca a le merite d'etre local et varie.

Carte Bresil

Carte Bresil